Par Luc Lepage, président du Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM)
La Loi canadienne sur la santé permet déjà une certaine complémentarité des services offerts par des entreprises et des OBNL et le secteur public. Comme le rapportait l’ancien ministre Claude Castonguay dans sa récente critique parue dans La Presse+ (à lire ici), cette loi, en entretenant un certain flou, a cependant freiné les élans des provinces désirant innover et étendre les possibilités de choix des patients. Il est donc impératif que sa portée soit davantage clarifiée par le prochain gouvernement fédéral. Des balises mieux définies et plus claires permettraient de ne plus entretenir de doute qu’il est possible de faire cohabiter une pluralité de fournisseurs de services dans le cadre d’un système universel.
Ainsi, des cliniques médicales, des centres d’hébergement et de soins de longue durée, des ressources intermédiaires, des cliniques chirurgicales, radiologiques, dentaires, de physiothérapie, d’ergothérapie, des établissements privés de réadaptation, des agences de soins à domicile, des laboratoires d’analyse, des résidences pour personnes âgées autonomes ou semi-autonomes joindraient l’effort pour atteindre, en soutien aux services offerts par le réseau, l’un des principes fondamentaux de la Loi canadienne sur la santé, soit l’accessibilité. De plus, l’innovation et le progrès en matière de santé seraient sans doute davantage encouragés.
Les entreprises et organismes réunis au sein du Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM) croient, comme citoyens, entrepreneurs et dirigeants d’OBNL, que l’expertise et la capacité d’innovation du secteur privé peuvent, de manière constructive, être mises à contribution dans le système de santé au Québec en offrant aux patients une pluralité d’options à leur disposition. Si vous pensez aussi que les entreprises privées devraient contribuer au fonctionnement d’un système de santé juste, accessible, performant et équitable, joignez votre voix à la nôtre et dites aussi…
Je veux choisir.