Nouvelle

Institut de la qualité des soins aux aînés

Par 18 mars 2021 No Comments

Pour en finir avec les histoires d’horreur : une nouvelle vision des soins aux aînés misant sur l’équité et la qualité des services

Le mardi 16 mars 2021, nous avons envoyé une lettre d’opinion aux médias (lire la lettre).

Parallèlement à cette opération médiatique, nous avons mis au parfum les cabinets de Christian Dubé et de Marguerite Blais, Nathalie Rosebush ainsi que Joanne Castonguay. Dans les trois cas, l’accueil a été quasi immédiat et très favorable, qualifiant même la proposition d’ultra intéressante. Nous avons également partagé le tout avec les trois ordres signataires de l’enquête sur Herron en insistant sur le fait que notre vision consistait notamment à s’apparenter, à l’image d’un ordre professionnel, à lasurveillance constante et le respect des critères comme condition pour l’accréditation et le financement.

L’idée derrière cette lettre étant de miser sur une concertation renouvelée et fructueuse des réseaux public et privé, basée sur l’évaluation clinique, la qualité et le financement.

La rédaction de cette lettre a été, bien sûr, précipitée par les dossiers médiatisés des deux derniers jours concernant Herron et Vigi Santé. Il y avait une opportunité à saisir à l’effet que, tous milieux d’hébergement confondus, nous souhaitions être partie de la solution et que celle-ci devait impérativement passer par une réforme en profondeur et non la stricte nationalisation ou le conventionnement. C’est d’ailleurs la principale idée derrière le fait de nous réunir dans ce discours commun. Nous souhaitions aussi faire la part des choses quant aux histoires d’horreur qui circulent et qui nous mettent collectivement à mal ou en opposition au réseau public.

La lettre comme telle n’a pas été publiée, mais vous aurez constaté que des extraits de celle-ci sont repris dans le texte d’Ariane Lacoursière. L’article et les citations ne reprennent évidemment pas l’ensemble des propos auxquels vous avez adhérés dans la lettre et peuvent laisser croire à une position campée sur le conventionnement, notamment.

Nous tenons à vous rassurer qu’il n’en est rien, l’objectif demeure d’élever le débat au-dessus des questions de nationalisation et viser approche de collaboration, basée sur un modèle qui permettra enfin de se donner les moyens que la qualité et l’équité soient ce qui prime pour mettre fin à l’abus de nos aînés.

La prochaine étape est sans contredit d’ouvrir cette discussion entre nous de façon plus approfondie afin de nous rallier autour d’une vision partagée de la forme que pourrait prendre un institut.

 

Luc Lepage
Président CEPSEM